Alexandra Fau est commissaire d’expositions, critique d’art et enseignante en histoire de l’art. Elle a organisé plusieurs expositions à la convergence de l’art et de l’architecture (« Architecture invisible ?#1, Immanence – 2013, « Architecture au corps » galerie Anton Weller – 2007), de l’art et du design (« la tyrannie des objets », galerie des galeries aux Galeries Lafayette – 2013). La question de la narration est également très présente dans chacun de ses projets (« Micro-fictions » à FABRIKculture durant Artbasel juin 2010, « l’archéologie, un mythe contemporain » à la Tôlerie de Clermont-Ferrand – 2012). Présente en France comme à l’étranger, elle sait donner une visibilité et une actualité à ses projets (en Russie « Philosophers and workers », Moscou – année France-Russie 2010, projet spécial avec Electronic Shadow (“Chaos Theory”) pour la Biennale de Moscou – 2011, “The Contemporary French painting, combinations of history” au centre d’art de Permm -2012 revisité avec “Inciser le temps” à Vitry en 2019). Elle part en 2015 en quête de la galeriste et collectionneuse Virginia Dwan (avec le soutien de l’Institut français) qui donnera lieu à l’exposition « Fertile Lands » (Fondation Ricard) et à la projection « Rêve de pierres » (Centre Pompidou). La même année, elle remporte la bourse de recherche curatoriale du CNAP pour son projet “Introduction et amplification du vivant dans les collections du CNAP depuis les années 60”. Elle réalise actuellement une recherche sur les années algériennes de Fernand Pouillon dans le cadre de la Résidence Sur-Mesure Plus de l’Institut Français. Elle est en charge parallèlement de la programmation in-situ chez Fabre depuis 2018.